leblogdeMonsieurDupont

Psyko-Land

Mercredi 3 décembre 2008 à 23:08



     Parfois, des gens ont déjà exprimé bien mieux que nous-mêmes certains sentiments, ou certaines choses qu'on désirait exprimer. Alors parfois vaut mieux juste les laisser s'exprimer à notre place en disant juste "Voilà ! C'est ça que j'veux dire ! E-xac-te-ment !".


Il manque quelqu'un près de moi
Je me retourne tout le monde est là
D'où vient ce sentiment bizarre que je suis seul
Parmi tous ces amis et ces filles qui ne veulent
Que quelques mots d'amour

De mon village capital
Où l'air chaud peut être glacial
Où des millions de gens se connaissent si mal
Je t'envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d'amour

Je t'envoie mes images
Je t'envoie mon décor
Je t'envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t'envoie mes voyages
Mes jours d'aéroport
Je t'envoie mes plus belles victoires sur l'ironie du sort

Et dans ces boîtes pour danser
Les nuits passent inhabitées
J'écoute les battements de mon cœur répéter
Qu'aucune musique au monde ne saura remplacer
Quelques mots d'amour

Je t'envoie mes images
Je t'envoie mon décor
Je t'envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t'envoie mes voyages
Mes jours d'aéroport
Je t'envoie mes plus belles victoires sur l'ironie du sort

De mon village à cent à l'heure
Où les docteurs greffent les cœurs
Où les millions de gens se connaissent si mal
Je t'envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d'amour

http://leblogdemonsieurdupont.cowblog.fr/images/photos/DSC00127.jpg

Lundi 24 novembre 2008 à 0:46

     La semaine se termine. De lundi à samedi, ma chérie d'amour est venue à la maison pour la première fois. On s'était pas vus depuis un mois et demi environ. Je l'Aime. J'ai l'impression qu'un nouveau départ est possible, mais y'a un je sais pas quoi qui m'arrache la poitrine, qui me la laboure pour me dire de faire attention, que tout ça ne tient qu'à un fll, que je pète vite un câble, et qu'elle a son caractère aussi, qu'elle me passe beaucoup de choses qui la font chier en serrant les dents mais qu'elle tiendra pas longtemps. Y'a un parfum de non-dit dans l'air qui m'emmerde mais que j'arrive pas vraiment à identifier. C'est étrange.

     Et pourtant, pourtant ! Il n'y a vraiment aucun doute possible sur mes envies. Je veux être avec elle, je veux qu'elle soit avec moi et uniquement avec moi, je veux construire un futur solide avec elle, où l'Amour serait roi, supèrieur à nos différences et défaillances, supèrieur aux contextes pourris, à la distance, aux gens qui m'aiment pas ou l'aiment pas, aux coups durs et aux éventuels incidents à venir. Je veux grandir avec elle, m'élever vers des sentiments et des a(l)titudes supèrieures à toute cette brutalité en ce bas monde. Je veux survoler tout ça avec elle, nous tirant l'un-l'autre vers le haut. Je veux apprendre à me lacher, à ne plus avoir peur, car comme le dit grand-mère Lucette : la peur n'évite pas le danger. Si je ne prends pas de risque, c'est la catastrophe assurrée. Si je prends des risques, c'est la catastrophe peut-être, ... ou pas.
     Peut-être que ce sera chabada-bada pendant encore cinquante quatre ans. Oui parce que ma n'amoureuse va me laisser à soixante quatorze ans, préférant donner la main à la faucheuse connue sous le nom de Cancer DuPoumon (ne pas oublié la particule BCBG :D). Et je devrais vivre encore au moins trois ans tout seul, parce que j'en aurai soixante dix sept, et qu'il faut que j'arrive au moins à quatre-vingt avec mon hygiène de vie et les progrès espérés de la science. Peut-être que ce sera chabada-bada avec nos deux chiens, un de la race de Canelle, le chieng de Stéphane (son beau-frère), et un bâtard qu'on aura récupéré à la SPA ou qui était promis à une mort certaine. En tout cas j'ai envie de me botter le cul pour avancer dans ce sens là, parce que je l'Aime.

     Là je redeviens un peu irritable parce qu'elle est plus là, et vivre sans elle à mes côtés, ça n'a pas de goût, ou du moins c'est fade. Les jours se suivent et se ressemblent trop souvent. Mais bon ça va déjà bien mieux, elle m'a vaguement redonné la patate, et puis je vais avancer puisque j'ai pas le choix. Sans aller jusqu'à dire que je pourrais m'en passer (puisque ce n'est pas le cas), c'est fou ce que l'Homme peut s'habituer aux douleurs les plus grandes. C'est fou le flot de souffrance physique et morale qu'on peut encaisser et subir avant de rendre l'âme. M'est avis qu'on meurt psychologiquement bien avant de mourrir réellement. M'enfin bref, puisqu'il faut être costaud pour Nous, je le serai.


 




Te quiero tanto como el cerrillo Montmartre.

 

Vendredi 17 octobre 2008 à 1:27

     Avec >>>Duchesse<<< c'est terminé je crois. Définitivement, cette fois. On n'était juste pas faits pour être ensemble je crois. C'est un soulagement de savoir sur quel pied danser en un sens, au moins je sais à quoi m'en tenir. De l'autre côté j'aurais préféré que ça se passe autrement. Mais bon est-ce que ça existe des belles ruptures, ou des ruptures "d'un commun accord" ? [C'est pas une vraie question, on a tous la réponse]
     Et pourtant malgré tout ce qu'elle a pû me balancer à la gueule, malgré tous les propos de ma part qu'elle a déformé pour se victimiser ou parce que son égo supportait pas la critique, malgré tout ce qu'elle comprend pas ou veut pas comprendre, et surtout malgré tous ses mensonges plus énormes les uns que les autres... je l'Aime encore.

    L'Amour est une maladie étrange. On a beau savoir que y'a rien à faire, qu'on n'est pas réellement aimé de manière réciproque, que tous ces bons moments n'étaient que volatiles et futilités pour l'autre, et se sont déjà effacés de sa mémoire pour ne garder que le pire ; on a beau savoir que l'autre résume notre histoire commune aux deux dernières semaines précédant la rupture (et donc pas roses du tout) ; on a beau savoir qu'il n'y a aucun espoir à moins qu'Elle n'opère un changement radical dont elle est incapable... l'Amour ne s'efface pas d'un coup de gomme magique, juste parce qu'on l'aurait décidé.

     On a alors plus qu'à faire semblant de continuer à vivre, tenter de retrouver le goût à des choses quotidiennes qui nous émeuvaient autrefois, et retrouver cette capacité à s'émerveiller d'un rien, comme un gamin curieux de la vie, qui découvre tout. Ëtre un jeune chien fou qui ouvre grands les yeux car chaque couleur est nouvelle, qui respire fort car chaque odeur est volupté, qui tend les oreilles au monde qui l'entoure car chaque bruit est une mélodie merveilleuse.

     Et en même temps, on se sent un peu renforcé vis à vis de son égo, dans mon cas. On sait qu'on devrait pas trop avoir de mal à séduire, surtout après l'été passé à se faire allumer du regard de partout, à en être gênant. Mais suis-je vraiment le genre de mec qui a envie de se taper une nénette par semaine pendant plusieurs mois, pour rebondir, ou profiter de la vie avant de s'enterrer avec une autre ? Et est-ce que ce serait mal si je l'étais ? Je pense pas. Et je pense pas.

     Juste envie de reprendre mon chemin tranquille, de croiser une fille qui prendrait une photo dans ma direction par hasard à la plage, que ma chienne aille l'embêter pour aborder la discution, et repartir dépossédé de mon numéro de téléphone et avec une sensation de légèreté au ventre. Juste envie d'une rencontre bête mais jolie en fait.

     Oh mon Dieu... Je me rends compte en écrivant ces lignes que j'ai des envies de fille du XXème siècle... et en même temps, que les filles que j'aime ne sont pas du tout comme ça. (ce qui est pas forcément contradictoire je crois)
     Veux l'oublier pour de bonnes raisons, parce que je serais amoureux d'une autre.


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