La semaine se termine. De lundi à samedi, ma chérie d'amour est venue à la maison pour la première fois. On s'était pas vus depuis un mois et demi environ. Je l'Aime. J'ai l'impression qu'un nouveau départ est possible, mais y'a un je sais pas quoi qui m'arrache la poitrine, qui me la laboure pour me dire de faire attention, que tout ça ne tient qu'à un fll, que je pète vite un câble, et qu'elle a son caractère aussi, qu'elle me passe beaucoup de choses qui la font chier en serrant les dents mais qu'elle tiendra pas longtemps. Y'a un parfum de non-dit dans l'air qui m'emmerde mais que j'arrive pas vraiment à identifier. C'est étrange.
Et pourtant, pourtant ! Il n'y a vraiment aucun doute possible sur mes envies. Je veux être avec elle, je veux qu'elle soit avec moi et uniquement avec moi, je veux construire un futur solide avec elle, où l'Amour serait roi, supèrieur à nos différences et défaillances, supèrieur aux contextes pourris, à la distance, aux gens qui m'aiment pas ou l'aiment pas, aux coups durs et aux éventuels incidents à venir. Je veux grandir avec elle, m'élever vers des sentiments et des a(l)titudes supèrieures à toute cette brutalité en ce bas monde. Je veux survoler tout ça avec elle, nous tirant l'un-l'autre vers le haut. Je veux apprendre à me lacher, à ne plus avoir peur, car comme le dit grand-mère Lucette : la peur n'évite pas le danger. Si je ne prends pas de risque, c'est la catastrophe assurrée. Si je prends des risques, c'est la catastrophe peut-être, ... ou pas.
Peut-être que ce sera chabada-bada pendant encore cinquante quatre ans. Oui parce que ma n'amoureuse va me laisser à soixante quatorze ans, préférant donner la main à la faucheuse connue sous le nom de Cancer DuPoumon (ne pas oublié la particule BCBG :D). Et je devrais vivre encore au moins trois ans tout seul, parce que j'en aurai soixante dix sept, et qu'il faut que j'arrive au moins à quatre-vingt avec mon hygiène de vie et les progrès espérés de la science. Peut-être que ce sera chabada-bada avec nos deux chiens, un de la race de Canelle, le chieng de Stéphane (son beau-frère), et un bâtard qu'on aura récupéré à la SPA ou qui était promis à une mort certaine. En tout cas j'ai envie de me botter le cul pour avancer dans ce sens là, parce que je l'Aime.
Là je redeviens un peu irritable parce qu'elle est plus là, et vivre sans elle à mes côtés, ça n'a pas de goût, ou du moins c'est fade. Les jours se suivent et se ressemblent trop souvent. Mais bon ça va déjà bien mieux, elle m'a vaguement redonné la patate, et puis je vais avancer puisque j'ai pas le choix. Sans aller jusqu'à dire que je pourrais m'en passer (puisque ce n'est pas le cas), c'est fou ce que l'Homme peut s'habituer aux douleurs les plus grandes. C'est fou le flot de souffrance physique et morale qu'on peut encaisser et subir avant de rendre l'âme. M'est avis qu'on meurt psychologiquement bien avant de mourrir réellement. M'enfin bref, puisqu'il faut être costaud pour Nous, je le serai.
Te quiero tanto como el cerrillo Montmartre.
Et pourtant, pourtant ! Il n'y a vraiment aucun doute possible sur mes envies. Je veux être avec elle, je veux qu'elle soit avec moi et uniquement avec moi, je veux construire un futur solide avec elle, où l'Amour serait roi, supèrieur à nos différences et défaillances, supèrieur aux contextes pourris, à la distance, aux gens qui m'aiment pas ou l'aiment pas, aux coups durs et aux éventuels incidents à venir. Je veux grandir avec elle, m'élever vers des sentiments et des a(l)titudes supèrieures à toute cette brutalité en ce bas monde. Je veux survoler tout ça avec elle, nous tirant l'un-l'autre vers le haut. Je veux apprendre à me lacher, à ne plus avoir peur, car comme le dit grand-mère Lucette : la peur n'évite pas le danger. Si je ne prends pas de risque, c'est la catastrophe assurrée. Si je prends des risques, c'est la catastrophe peut-être, ... ou pas.
Peut-être que ce sera chabada-bada pendant encore cinquante quatre ans. Oui parce que ma n'amoureuse va me laisser à soixante quatorze ans, préférant donner la main à la faucheuse connue sous le nom de Cancer DuPoumon (ne pas oublié la particule BCBG :D). Et je devrais vivre encore au moins trois ans tout seul, parce que j'en aurai soixante dix sept, et qu'il faut que j'arrive au moins à quatre-vingt avec mon hygiène de vie et les progrès espérés de la science. Peut-être que ce sera chabada-bada avec nos deux chiens, un de la race de Canelle, le chieng de Stéphane (son beau-frère), et un bâtard qu'on aura récupéré à la SPA ou qui était promis à une mort certaine. En tout cas j'ai envie de me botter le cul pour avancer dans ce sens là, parce que je l'Aime.
Là je redeviens un peu irritable parce qu'elle est plus là, et vivre sans elle à mes côtés, ça n'a pas de goût, ou du moins c'est fade. Les jours se suivent et se ressemblent trop souvent. Mais bon ça va déjà bien mieux, elle m'a vaguement redonné la patate, et puis je vais avancer puisque j'ai pas le choix. Sans aller jusqu'à dire que je pourrais m'en passer (puisque ce n'est pas le cas), c'est fou ce que l'Homme peut s'habituer aux douleurs les plus grandes. C'est fou le flot de souffrance physique et morale qu'on peut encaisser et subir avant de rendre l'âme. M'est avis qu'on meurt psychologiquement bien avant de mourrir réellement. M'enfin bref, puisqu'il faut être costaud pour Nous, je le serai.
Te quiero tanto como el cerrillo Montmartre.
si tu restes pété de trouille et que tu ne fais pas de folie,
tu regretteras d'être sûrement passé à côté de la plus belle
histoire de ta vie.
aimer, c'est aussi prendre des risques
et même si ça se finit mal, tu auras tout donné
et tu auras la joie de tes merveilleux souvenirs.
Alors fonce, avant d'être rongé de remords, petite chose.