leblogdeMonsieurDupont

Psyko-Land

Vendredi 17 octobre 2008 à 18:22

     Je viens d'aller courir et j'ai me suis froissé un muscle. J'ai dû faire un kilomètre et demi à tout casser, je suis encore en train de laisser mon corps se ventiler à l'air ambiant, en petit déjeunant, et… j'ai mal au dos.

     Oui oui, au dos T_T°. Là vous vous demandez évidemment comment il est possible de se froisser un muscle dans le dos en courant. Et ben simple : quand on a pas encore repris l'habitude, on a une cage thoracique et une capacité pulmonaire relativement réduite, ben on souffle comme un bœuf, on gobe l'air par dizaines de litres et on fait des sons très glamour à deux à l'heure :
« - hmmmfffrrrrr, heeeeiiiiiiiiiiiiiin-hmmmfffrrrrr, heeeeiiiiiiiiiiiiiin-hmmmfffrrrrr »

     Et puis on tape un sprint pour faire une blague à sa chienne en arrivant sur elle comme un cannibale fond sur sa proie… et quand on reprend son rythme normal, on a mal au dos. Normal. Le cœur et/ou les poumons qui font de tels mouvements qu'ils t'ont arraché un muscle dorsal. A l'aise. Je sens que le réveil sera dur demain matin, quand je me rappellerai plus que j'ai mal, la tête dans le cul, à six heures.

Lundi 13 octobre 2008 à 22:14

     Avant, quand j'étais un tout petit peu plus jeune, on allait souvent chez mon arrière grand-mère en avril ou mai, enfin pendant la saison propice quoi, pour grimper dans le cerisier et remplir des poches entières, faisant une sorte de concurrence déloyale aux merles qui tiraient la tronche. N'empêche ces cons ils avaient pas peur, genre ils restaient sur la même branche à deux longueurs de bras quoi. Ils te surveillaient l'air de rien. On y allait avec mon géniteur et le voisin, un retraité basque, "Péto" de son surnom. D'ailleurs c'était marrant, parce que lui il devait avoir soixante six ou soixante sept ans mais tu crois que ça l'aurait arrêté, le fait de devoir faire de l'escalade pour accéder au précieux trésor ? Que d'alle ouais ! Hop, l'échelle contre le mur à côté, et vas-y que je te monte sur le toit en tôle en sautillant comme un gosse de huit ans, et vas-y que de là je passe sur une grosse branche, et en avant Guingamp ! Et aussi le Péto, il mangeait une cerise sur deux dans l'arbre, comem un gros gourmand qu'il était. C'était rigolo. Il devait redescendre deux fois plus lourd qu'en montant.

     Tout ça pour dire que chez moi, même si on mange parfois de la banane achetée en supermarché en plein hiver, on sait profiter des saisons et des bienfaits de mère Nature. Là c'est la fin de la saison des châtaignes mais je suis encore en train de me péter le bide de cette cueillette facile et délicieuse tous les jours. C'est ultra gras donc je prends un demi kilo par jour, mais c'est pas grave. Ce qui est grave, par contre, c'est que...



 

JE PETE TOUS LES DEUX METRES :D

 

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