Résumé de la quatrième de couverture :
Un homme extraordinaire a-t-il le droit de tuer une repoussante vieille usurière afin de pouvoir, par ce crime, améliorer le sort de l’humanité ? En tuant, ne risque-t-il pas de se tuer aux yeux des autres ? Telles sont les interrogations de Dostoïevski dans sa première grande œuvre. Roman de la perdition, celle de Sonia qui doit se prostituer, celle de Raskolnikov, le héros, celles Zakharitch et d’Ivanovitch, Crime et Châtiment est aussi le roman du rachat devant les hommes et devant Dieu. […]
Un extrait vers la fin :
"« Voyons, en quoi mon acte leur paraît-il si monstrueux ? se disait-il. Parce que c’est un crime ? Que signifie le mot crime ? Ma conscience est tranquille. Certes, un crime a été commis ; certes, la lettre de la loi a été violée et le sang versé, eh bien, prenez donc ma tête pour la lettre de la loi… et cela suffit ! Bien sûr, dans ce cas même de nombreux bienfaiteurs de l’humanité, qui n’avaient pas hérités le pouvoir mais s’en étaient emparés eux-mêmes, eussent dû être exécutés dès leurs premiers pas. Mais ces hommes ont supporté le poids de leurs actes, aussi ont-ils raison, tandis que moi, je n’ai pas tenu et, partant, je n’avais pas le droit de me le permettre. »
Voilà en quoi seulement il voyait un crime : dans le seul fait de n’avoir pas tenu et de s’être livré."
En tout cas, pour commenter la citation que tu as choisi, j'en rajoute une de Stirner : "la vrai morale se moque de la morale".